Description de l’événement
Euro Micro - Micro Alsace
Notice of race
Wettfahrtausschreibung
L'Euro Micro à Strasbourg : 3ème étape du TDF Micro.
C'est avec un soin tout particulier que l'ACAL avait organisé l'Euro Micro cette année. L'Euro Micro renoue depuis deux ans dans le cercle très fermé de l'excellence du TDF Micro. Ainsi, sur quatre jours, l'ensemble des bénévoles du club, associés aux permanents, a pu démontrer à merveille les qualités d'une compétition de haut niveau en tous points.
- Pour commencer, l'aspect sportif, en rassemblant 21 bateaux répartis sur quatre nations. Les russes, les polonais, les allemands ne manqueraient cette compétition à aucun prix.
- Mais aussi, l'aspect organisation sur l'eau où le comité de course a enchainé les manches en n'hésitant pas à se repositionner entre chacune d'elles, ni à modifier le parcours en cours, au bon vouloir de Eole tout en étant des plus sympathique et pédagogique.
- Sans oublier, l'aspect accueil, où chacun des concurrents pouvait disposer dès la première heure d'une écoute personnelle, de cafés, croissants, bières, saucisses ou Bretzel, de convoyage à discrétion jusqu'au mouillage, de traducteurs en anglais ou en allemand, de sourires à chaque instant de l'équipe, même une fois retranchée sur le bateau comité de course.
- Pour finir, l'aspect festif, entre le pot d'accueil du jeudi, la soirée des équipages du vendredi agrémenté d'un orchestre et danseuses de Country et la soirée du samedi organisée par MicroClass France, énergiquement épaulé par les bénévoles locaux.
Le jeudi
Alors que les derniers arrivants préparaient leur bateau, les autres équipages se réunissaient dès le midi pour manger ensemble et échanger leurs prévisions météo du week-end. Déjà, la bière, spécialité locale de renom, épanche la soif des équipages russes (spécialiste non moins de renom), agrémenté de saucisses toutes autant renommées à Strasbourg. Le vent est déjà présent et les concurrents ne perdent pas un instant pour en profiter sur l'eau et affiner les réglages, se préparer aux manoeuvres.
A l'heure fatidique du premier départ, le comité de course tente désespérément de mouiller un parcours, le vent du Sud mollissant, fortement perturbé par des bouffées d'Ouest. Une heure plus tard, Eole nous lâche et nous rentrons à terre pour patienter. Autour du bar, les langues se délient, agrémentées progressivement du breuvage local à mesure que la salive manque.
Les frémissements d'air se succèdent mais ne persistent pas et c'est sur un arrière goût de manque de confrontation sur l'eau que le comité décide de lancer l'aperçu sur A...u bar, pour le pot d'accueil. Bretzel et bière à la main, les langages se mélangent entre le français, l'alsacien, l'allemand, le russe et l'anglais faisant foi, dans la plus haute convivialité.
Le vendredi
C'est avec les lèvres collées par les Bretzel de la veille que Eole se réveille timidement. Après une heure d'hésitation, un vent de 5 Noeuds fini par s'établir au Nord, suivi par le Soleil (au Sud forcément). Les hostilités sont lancées avec un premier rappel général et un pavillon noir pour calmer la flotte impatiente d'en découdre. Les deux équipages les mieux rodés en ce début de saison ouvrent la marche (Liberté et Alhyange Acoustique, ex Projet Pangolin) pour la première manche.
Puis, les trois manches verront la domination du « briscard » local (Briska III), suivi par Alhyange Acoustique, Platypus et Liberté. Bien plus loin, les russes et allemands essayent de suivre et Neutronix se remet progressivement dans le coup, manquant de pratique cette année. Notons que lors de la troisième manche, à la première bouée au vent, les quatre bateaux à carène « Lucas » se retrouvent aux commandes, continuant malgré sans âge, à montrer son efficacité.
Le soir, après quatre manches courues, les équipages profitent de la soirée et du groupe de Country pour se lancer dans quelques pas de Madison.
Le samedi
Réveille froid et venté, sous un ciel gris, mais sans pluie. Les 15 Noeuds de vent et à peine 10°C changent les conditions de la veille et remet les cartes sur le tapis. Neutronix, qui a conservé son short et son tee-shirt, n'a pas froid aux yeux, habitué au mistral de Montélimar. Il commence par voler la vedette à Briska III et fera second à la manche suivante. Zhuka, profite aussi de son expérience des conditions musclées en Russie, pour faire une remontée fulgurante au classement.
A chaque manche, Eole nous pose 5 Noeuds supplémentaires et les figures de style des bateaux devenus sauvages font le bonheur des photographes présents. Certains en profitent pour rincer la girouette et tester l'antidérapant des bottes sur la dérive, d'autres oublient leur équipier à l'eau lors de manoeuvres rodéo aux sonorités de la veille au soir. Ces dernières devenant plus hasardeuses, les refus de tribord et touchés de bouée se succèdent.
Mais c'est sans compter sur la domination de Briska III, installé dans un fauteuil, impérial dans toutes les conditions, mais talonné par Alhyange Acoustique, l'alsacien et le breton ayant tendu une ligne de démarcation infranchissable aux autres concurrents. Quand à Liberté, il vole deux départs consécutifs, n'ayant pas repéré les recalages incessants de la ligne entre deux départs.
Inscrivons à la palme de la journée le Chalenger qui ferme la marche et se fait voler par le mouilleur ses bouées à l'ultime passage, le comité ayant décidé la procédure de départ dès son arrivée (soit 15 minutes de répits en tout et pour tout dans la journée !!!).
Après avoir frôlé les 25 Noeuds, juste avant le départ de la troisième manche du jour, le vent finit par se calmer un peu au dessus de 10 Noeuds pour la quatrième et dernière du jour. Les bras musclés font à nouveau place aux équipages affinés.
Puis vient le temps du tapis vert, qui remet en ordre les contestations sur l'eau. A noter la difficulté pour un équipage russe ayant besoin de deux interprètes pour se faire comprendre par le Jury : un premier russe allemand, et un second allemand français...
Le soir, les équipages se réunissent tous à nouveau, bien que repus de fatigue, au barbecue organisé par la MicroClass et soutenu par les bénévoles de l'ACAL. Mais la soirée, bien que chaleureuse, ne fera pas si long feu que la veille, les organismes ayant été menés à rude épreuve tout au long de la journée.
Le dimanche
Enfin le grand Soleil est présent avec un vent de 5 à 10 Noeuds, un peu frais au réveil. Briska III, bien qu'ayant dès la veille gagné la régate, est toujours présent et dominateur à son habitude sur la première manche, talonné par le même trio du vendredi. Neutronix, qui ne démord pas de venir titiller la hiérarchie établie, se fait enfermer sous la ligne d'arrivée par Liberté et Platypus et ne parvient pas à la franchir.
Marie-Pierre et son légendaire sourire livre alors les sandwiches sur l'eau, attrapés au « lasso » par certains équipages sous le zoom interloqué des charmantes photographes accompagnatrices !!!
Une dixième et ultime manche est lancée. Briska III préfère accompagner les autres Lucas locaux au milieu du classement. Quand à Platypus, il en profite pour ravir la première place, démontrant à nouveau que le Flyer Croiseur peut être plus efficace que les 8 Proto lui succédant. Mais c'est sans oublier la qualité de l'équipage, car les trois autres croiseurs présents n'ont pas su approcher la première moitié du classement.
C'est donc sous un Soleil battant, une brise légère et 10 manches courues que se termine cet Euro Micro par une remise des prix où l'ensemble des équipages se retrouvent pour une standing ovation et ultime collation. Une fois les bateaux montés sur leur remorque, nous admirons tous la carène polonaise agrémentée de magnifiques stickers !!!
Photos par Wilma Wilms
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Autres Photos
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